Quelle étonnante déclaration du candidat CHEROT, non démentie à ce jour !
Le Parisien, l'avant veille du second tour !



Vendredi 27 septembre 2002


Cachan
La fameuse étiquette de Patrice HERNU n'est autre que l'UMP dont il est un des membres fondateurs !

   
 
 


Victimes : la marche à suivre


N'oubliez pas de voter


Le prévenu affirme avoir un sosie


Vingt clubs sur le pont


Les socialistes misent sur la parité


Le bus TVM attaqué de tous côtés


Le plan de relance d'Orly crée la surprise


L'inquiétude monte


L'installation industrielle qui inquiète


Sept établissements sous surveillance


Les cuves à risque seront démontées

  Cachan/
Le PS favori, la droite « confiante »
Cantonale

LE POSTE DE CONSEILLER général laissé vacant par Jean-Yves Le Bouillonnec, élu député, devrait logiquement rester socialiste. Dimanche dernier, malgré une abstention record (près de 69 %), c'est l'adjoint du maire de Cachan, Alain Blavat, qui est arrivé en tête avec plus de 29 % des voix. Il devrait profiter du report de voix communistes (15 % au premier tour). En face, l'UMP s'est effondrée. Son candidat, Patrice Hernu, fils de l'ancien ministre de la défense socialiste Charles Hernu, n'a rallié que 13,68 % des suffrages. Ne pouvant se maintenir, il a appelé à voter pour son rival divers droite (étiqueté majorité présidentielle) Eric Cherot qui a remporté 19,03 % des suffrages. L'appel de soutien de Patrice Hernu résumait la grande confusion qui semble régner parmi la droite de Cachan : « L'union pour la majorité présidentielle appelle les Cachanais à voter pour la majorité présidentielle. » De son côté, Eric Chérot estime que l'effondrement de son rival de droite est dû à son « parcours politique confus, et sa dernière étiquette qui a été le coup de grâce ». Une allusion aux engagements de Patrice Hernu, passé du PS à l'écologie, puis à l'UDF et enfin l'UMP. « J'étais persuadé de provoquer la surprise, maintenant, je me vois gagnant dimanche, parce que Alain Blavat n'est pas Le Bouillonnec », insistait hier Eric Chérot. En 1998, Jean-Yves Le Bouillonnec avait remporté la cantonale avec plus de 63 % des voix.

B.K.
Le Parisien , vendredi 27 septembre 2002