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Cachan/
Le PS favori, la
droite « confiante » |
Cantonale
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LE POSTE DE CONSEILLER général laissé vacant par Jean-Yves
Le Bouillonnec, élu député, devrait logiquement rester
socialiste. Dimanche dernier, malgré une abstention record
(près de 69 %), c'est l'adjoint du maire de Cachan, Alain
Blavat, qui est arrivé en tête avec plus de 29 % des voix. Il
devrait profiter du report de voix communistes (15 % au
premier tour). En face, l'UMP s'est effondrée. Son candidat,
Patrice Hernu, fils de l'ancien ministre de la défense
socialiste Charles Hernu, n'a rallié que 13,68 % des
suffrages. Ne pouvant se maintenir, il a appelé à voter pour
son rival divers droite (étiqueté majorité présidentielle)
Eric Cherot qui a remporté 19,03 % des suffrages. L'appel de
soutien de Patrice Hernu résumait la grande confusion qui
semble régner parmi la droite de Cachan : « L'union pour la
majorité présidentielle appelle les Cachanais à voter pour la
majorité présidentielle. » De son côté, Eric Chérot estime que
l'effondrement de son rival de droite est dû à son «
parcours
politique confus, et sa dernière étiquette qui a été le coup
de grâce ». Une allusion aux engagements de Patrice Hernu,
passé du PS à l'écologie, puis à l'UDF et enfin l'UMP. «
J'étais persuadé de provoquer la surprise, maintenant, je me
vois gagnant dimanche, parce que Alain Blavat n'est pas Le
Bouillonnec », insistait hier Eric Chérot. En 1998, Jean-Yves
Le Bouillonnec avait remporté la cantonale avec plus de 63 %
des voix.
B.K.
Le Parisien ,
vendredi 27 septembre 2002
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