Ensemble pour Cachan

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La violence du vide démocratique

Notre époque est marquée du signe de la violence. On la retrouve dès les plus jeunes classes, y compris maternelles. Elle ne renvoie ni à la supposée violence des parents ni au nombre forcément trop important des parents en difficulté. L’école ajoute à la violence au lieu de la réduire. En réalité, rien ne saurait remplacer les parents.

Il y a des vérités si simples qu’il faut désormais les crier même si l’on est taxé de « conservateurs » car conserver nos valeurs a du bon : progrès sans respect du passé n’est que ruine de la société.

Au lieu de la combattre, les politiques menées ajoutent à la violence, entraînant notre pays comme notre commune dans un cercle vicieux. C’est faire violence à la société que de légiférer contre la Constitution pour satisfaire les emblèmes d’un camp. Que le Conseil constitutionnel ait retoqué cinq fois le gouvernement, rappelle que la loi doit être pour tous et non pas faite contre un camp.

L’absence croissante de vraie démocratie locale est le résultat de la même politique. Pourquoi reconnaître à la Corse les droits qu’on refuse aux Cachanais ? Pourquoi la minorité n’a t-elle pas le droit de à la communauté d’agglomération (184 000 habitants) ? Pourquoi l’Etat réduit-il chaque jour l’autonomie fiscale des territoires nous ficelant sans retour dans le destin auquel des années de municipalisme nous a condamnés ?

Où est la VI^ème République ici chantée le mois dernier ? La gestion de la ville y tourne le dos chaque jour davantage. 

Christine MILLOT-CHARPENTIER,  Christophe AL YOUSSEF
et Patrice HERNU

Élus de la liste « Ensemble pour Cachan »

Patrice HERNU

Président du groupe
Secrétaire national de l'UDF